ARTISTES ET ARCHITECTES PARTICIPANT AU F.A.V. 2004
AAA. Corp. AAA Corp.,
collectif d'artistes "fabricateurs d'uvres-outils", développe
des structures mobiles qui installent dans l'espace public une relation
productiviste à la création artistique. Le temps |
|
AVATAR 10 cellules
gonflables de 2 mètres de diamètre sont placées dans
une zone boisée du canal Saint-Martin. Ces volumes légers
et intrigants, sortes de boules d'air suspendues entre l'eau et le ciel,
sont neutres et immobiles de jour, mais animées de projections
vidéos, laissent transparaître, à la tombée
de la nuit, des intérieurs d'habitations suspendues dans les arbres.
L'opacité diurne cède ainsi la place à des formes
d'habitats vivants, révélateurs d'espaces réels de
vie, précaires et insalubre, voire clandestin. |
|
BASE PAYSAGE Ceci n'est pas un plongeoir olympique Une sculpture posée tel un promontoire sur le bord du canal ressemble à un plongeoir olympique d'une taille intermédiaire entre la maquette et le modèle d'entraînement. Cette porte d'entrée dans le paysage évoque la baignade, la figure libre, l'exploration. À moins d'y voir une bitte d'amarrage ou encore un mobilier de port militaire Autant de lectures croisées d'un paysage libre ou arraisonné. |
|
CATHERINE RANNOU À
l'angle du quai de la Loire et de l'avenue Jean Jaurès, le canal
Saint-Martin traverse la place Stalingrad par un mystérieux tunnel,
crachant de temps en temps un bateau chargé de sable, de vélos
ou d'autres marchandises. "Zoom audio" modifie l'échelle
sonore de ce passage afin de révéler le secret invisible
de cette architecture emmurée. La fuite de la porte, amplifiée
en direct grâce à des perches et des micros étanches,
est l'épicentre de l'installation sonore. Elle passe du murmure
confidentiel et intime au vacarme urbain, du filet d'eau à la chute
spectaculaire. |
|
COURARIE DELAGE-KRAMER Le "
Paris des idées " est un parcours jalonné par une quinzaine
de panneaux, tendus entre les arbres et le sol, qui affichent au grand
public des concepts de projets, des idées architecturées
et des utopies (1 Idée, 1 fonction, 1 forme par panneau et ce dans
une philosophie verticale et horizontale). Mettre l'espace public en débat
en en faisant le support de ces débats : ces panneaux |
|
DATOO À
l'heure des jeux vidéo, les bâtiments sont un peu trop sages.
Lancée comme une toupie d'enfant,la rotonde Ledoux, elle, fait
du houla-hop ! Par l'allumage successif des projecteurs disposés
en couronne de l'édifice, cette installation crée l'illusion
que le bâtiment tourne à vive allure. Le rythme ? Celui du
métro, qui passe et repasse dans les deux sens sous la rotonde.
Aux heures de pointe, la rotonde perd complètement la tête.
Ici on ne rajoute rien à l'existant,on le repense à partir
de ce qu'il est. |
|
ECHAFAUDAGE DU REEL A travers des échafaudages, ce collectif s'approprie un espace insolite de la ville (ici les abords du bassin de la Villette), dont il révèle les potentialités. Véritable objet d'architecture, l'échafaudage devient le support d'autres interventions artistiques (sonores, scénographiques, plastiques) et un lieu de sociabilité et de convivialité à part entière. Le public est invité à habiter ce bâtiment à la fois public et éphémère. Une architecture métaphorique. |
|
FIGURE LIBRE Né de l'observation et du détournement des grilles d'aération qui jalonnent les trottoirs et de l'air chaud qui s'en échappe, De HORS de DANS est un tunnel de tissu qui flotte au gré des lois de la pesanteur grâce à l'air chaud propulsé. Ce tunnel est léger et dynamique, il forme un passage incongru, une architecture spontanée, à la fois sauvage, iconoclaste et autodidacte. À l'opposé des architectures de consommation, cette "figure libre" est un détour de luxe, offert au tout-venant, un événement auquel le passant est invité à participer. |
|
KAVYRCHINE-DURANDIN Quel regard le tourisme porte-t-il sur l'objet architectural ? En tant qu'industrie du regard,le tourisme appose sur la ville des légendes qui viennent s'enchevêtrer avec les réalités urbaines et sociales .L' Office du Tourisme du Nord-Est propose d'utiliser les mécanismes du tourisme, les supports et moyens de communication qui sont les siens, pour parler de la ville. |
|
DELPHINE GAMBLIN Pour attester des images de la ville, certains panneaux publicitaires sur les berges du canal sont couverts par des tirages de très grand format de photographies prises à l'endroit même de leur implantantion. Ces grandes images fixes contrastent avec l'aspect fugace et mouvant de l'eau et des nuages qui s'y reflètent. Ce décalage invite le promeneur à un autre regard, une prise de conscience, sur son environnement r é e l . |
|
GILLES BRUSSET Pour le festival,
la foule des éléments de mobilier urbain verticaux (réverbères,
panneaux) longeant le canal au lieu où il forme un coude, est habillée
d'une multitude de bandelettes adhésives |
|
NOURRIGAT-BRION-JAMOT Partant des textes dItalo Calvino présentant des villes imaginaires, le projet propose de construire le temps du festival une " Utopie à vivre ". Nous offrirons à " Kublai Khan " et aux passants une nouvelle expérience de leur ville. Le passage initiatique au travers du " String Way", révèlera cette part dUtopie que toute architecture et toute ville portent en elles. |
|
MARGUC-LOHAN-OLIVIER Tabula rosa
est un projet pour voir l'architecture en mouvement. Quatre tables de
jeu, roses, regroupent quatre joueurs autour d'idées sur la ville,
l'art de vivre, l'environnement. Ce jeu met autour de la table des idées
parfois conflictuelles et les accorde dans une vision nécessairement
collective. Tabula Rosa crée des architectures immédiates
d'espace de communication. C'est une invitation, à la fois ludique
et conceptuelle, à s'engager dans une ville suspendue entre imagination
collective et projections individuelles. |
|
SIMON GUILBAULT Fondé
sur un socle de pelouse, un mur sinueux est rempli de mousse de savon
et de bulles. Invitation à la promenade onirique, ce rempart malléable
est une surface perméable aux souvenirs, une fenêtre ouverte
sur l'imaginaire dans la ville, sur laquelle sont adossés des petits
tricycles rouges, métaphores de l'enfance, qui émettent
lorsque l'on s'en approche, des sons étranges
|
|
LAURENT SUCHY Laurent Suchy
détourne le graphisme propre à la signalisation maritime
sur le pont tournant du canal Saint-Martin. En proposant une signalétique
personnelle, il signe une réglementation utopique. Une invitation
à passer le pont du réel, à dépasser les entraves
que
|
|
VERY MANY Comment ouvrir au grand public une recherche de laboratoire en architecture ? Une série de ventilateurs commendés par des détecteurs de mouvements laissent le soin aux mouvements du corps de dessiner dans l'air des espaces instantanés. Le rôle du joueur ? Celui de l'architecte qui construit un espace en perpétuelle mutation. |
|
ZING Stephane
Coville, artiste plasticien, issus de la scène techno, laisse la
façade du Point Ephemère s'envahir par d'étranges
formes blanches, lisses et organiques. |